1° août 2010, la Mer, sans cesse recommencée...
Le matin, parfois, c'est ça :
et le soir, surtout, je préfère, c'est ça aussi :
A La Capte, la baie de Hyères se prépare pour la nuit. Demain, il y aura du vent. Tant mieux, on doit sortir le bateau pour valider l'architecture du logiciel de tactique des régates... et c'est moi qui doit m'y coller.
Comme le palmarès n'est pas particulièrement flamboyant cette année, cela va -encore- être de ma faute !
Pas grave, pour l'instant je m'en f.... assis au bord de l'eau je regarde la journée finir. Mon bon vieil Archos me diffuse l'Aria de la Bachiana Brasileira n° 5 de Heitor Villa-Lobos. Victoria de los Angeles soprano, huit violoncelles en pizzicati dans l'intro, et cette voix haute et pure qui balaye toutes les conneries qui nous mangent l'existence.
Deux vers de la "danse" deuxième partie du morceau qui décrit la beauté du soir :
"Tarde, uma nuvem rosea lenta e transparente,
Sobre o espaço sonhadora e bela!"
Et la Mer, sans cesse recommencée depuis la nuit des temps, innombrable et vivante qui respire tranquillement.
Sans prix, un petit moment comme ça, c'est sans prix. Je vais essayer de m'en souvenir, si demain nous sommes encore... deuxième !
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