Y avait-il un pilote dans l'avion ? oui, un seul !
Quand je pense au pataquès à l'époque où les A 300/319/320/321 (j'en oublie) sont sortis !
Pensez donc ma bonne dame, DEUX pilotes seulement !
DEUX personnes seulement dans le cockpit d'un gros navion comme ça !
Et alors ?
Le 320 est un avion super, il se pilote très bien avec DEUX pilotes.
Et même, à l'occasion -rare- il se pilote très bien avec UN seul pilote !
Si, si.
Quand je pense aux précautions pas possibles prises pour éviter une INTRUSION dans le poste de pilotage... "Ils" n'ont pas pensé aux EXTRUSIONS ?
Enfin, ils auront pu vérifier qu'on ne peut pas rentrer dans le poste de pilotage. Ca c'est sûr.
Je ne sais pas si on peut imaginer la tête du mec "enfermé dehors", qui sent l'avion piquer du nez et qui entend les réacteurs accélérer...
Bonjour le pic de stress.
Y compris peut-être aussi pour les passagers qui voient un des pilotes tambouriner à la porte...
Nous sommes tous dans la main du Seigneur.
Mon copain Hocine dit "mektoub".
Que dire d'autre ?
Ah si, je me souviens d'une histoire d'avion :
voilà, c'est une très grosse entreprise américaine qui décide de payer un voyage à ses employés méritants, elle affrète un 747 pour balader ses 400 clampins.
A l'embarquement c'est la fiesta à bord, tout le monde s'installe, et ça rigole, ça déconne, le pied quoi, on attend les pilotes, d'ailleurs on entend des pas sur la passerelle.
Le co-pilote(3 galons sur les épaulettes) entre. Un silence assourdissant s'installe car le gars tâtonne avec sa canne blanche et -visiblement- ne voit rien derrière ses grosses lunettes noires.
Derrière lui le pilote (quatre galons sur les épaulettes) avec son beau labrador-chien d'aveugle et ses grosses lunettes noires qui le suit dans le cockpit...
Dans le poste de pilotage ça se passe comme d'hab, check liste, contacts avec la tour, OK Roméo Papa Golf 234 vous êtes autorisé 04 droite, 10 noeuds du SW, niveau 380 autorisé, contactez Control-Chicago one two zero décimal 65.
Et le bestiau commence à rouler, 320 tonnes au décollage dont 80 tonnes de kerozene (plus de deux cent litres par tête)
80 noeuds, 120, 150, 170 et ça roule, ça roule, ça roule...
Et les 400 couillons qui stressent, qui stressent, l'avion qui ne décolle pas, qui roule, qui roule...
Et putain, ils savent tous qu'au bout des 4 kilomètres de piste il y a le lac, le lac bordel, le lac qui arrive à 280/300 kilomètres à l'heure...
Un cri immense jaillit des 400 poitrines dans la cabine-passagers,
à ce moment même "rotation" et, bien avant la fin de la piste, la grosse baleine s'enlève gracieusement dans les airs.
Dans le cockpit, routine, le co-pilote compte les crans du bouton d'altitude du pilote automatique pour afficher 380, l'auto-manette redescend de 115% à 80%, on compte les crans pour afficher le cap, tout va bien quoi... mais quand même, le pilote a l'air tracassé, il se tourne vers son acolyte et lui dit : "tu sais Jim, un jour ils ne vont pas crier... et nous mourrons tous".
Allez, bises,
à bientôt,
peut-être,
RPG.
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