Blog personnel d'un retraité -heureux- qui se laisse vivre, tant que ça dure.Si ça dure tant mieux, et si cela ne dure pas : il s'en fout. Le visiteur "pisse-froid" est prié de passer au large. Le visiteur "sympa" peut laisser un message, mais ce n'est pas obligatoire. Sinon les gars, faites gaffe car n'oubliez jamais que nous avons tous le pied gauche dans la tombe... et le pied droit sur une plaque de verglas ! Donc, attention aux mouvements brusques et maladroits.

11 septembre 2012

les "11septembre" se suivent... et ne se ressemblent pas.

Certainement pas, certainement pas comme le 11 septembre 1968.

Ce jour là, la Caravelle III SE 210, numéro de série 244, immatriculée F-BOHB (indicatif radio : HOTEL-BRAVO) est en approche sur NICE, provenance AJACCIO.



09h 30 et 20 secondes :
"On a... des ennuis... heu... pouvez vous nous faire une approche directe ?"




09h 32 28 secondes :
"rien à faire, on va crasher si ça continue..."

09h 33 20 secondes :
Le spot de l'avion disparaît des radars.
La Caravelle "Hotel-Bravo" percute la mer au large de Cannes, un peu au delà de la ligne des fonds de 2.000 mètres.

95 personnes périssent dans l'accident.
Que s'est-il produit ?
L'enquête officielle arrivera à la conclusion :

Depuis, la polémique ne s'est jamais éteinte.
La douleur des familles toujours aussi vive,
les interrogations, toujours sans réponse...

Bon sang ! un avion tout neuf (certificat de navigabilité d'avril 1968) tout juste 1000 heures de vol...

Que s'est-il produit ?
Pourquoi parmi les 8 tonnes de débris remontés, n'a-t-on jamais remonté les moteurs ?
Qu'aurait-on trouvé dans les tuyères, une tête de missile à guidage infra-rouge ?
Pourquoi ces "disparitions" d'enregistrements : "on l'a perdu... on l'a perdu..." (le missile ?)
Pourquoi ces journalistes proprement éjectés d'un centre-radar proche, ce jour là ?

Question...
Question...

Et toujours aucune réponse.

Puisse le Seigneur avoir accueilli ces 95 malheureux, dans son infinie miséricorde.

RPG.